Gestos como o teu não deixam esquecer... Isto fez-me pensar naquela poesia de Primo Levi, cujo 1º verso dá o título ao romance "Se questo è un uomo". Este é o "Canto di Ulisse" que Levi declamava no Lager, como apelo último à dignidade da sua condição humana: "Considerate la vostra semenza: Fatti non fosti a vivere come brutti Ma per seguire virtute e conoscenza." (Divina Comedia, Inferno, XXVI, 118-120) Ainda a propósito de Hiroshima, sugiro-te um filme que é a adaptação de um romance de Marguerite Yourcernar, "Hiroshima, mon amour". Talvez gostasses de ver/ler, k... :) s.
"Rien. De même que dans l'amour cette illusion existe, cette illusion de pouvoir ne jamais oublier. De même, j'ai eu l'illusion devant Hiroshima que jamais je n'oublierais, de même que dans l'amour….Comme toi, j'ai essayé de lutter de toutes mes forces contre l'oubli, comme toi j'ai oublié …Comme toi j'ai désiré avoir l'inconsolable mémoire, une mémoire d'ombre, de pierre. J'ai lutté pour mon compte, de toutes mes forces, chaque jour, contre l'horreur de ne plus comprendre du tout le pourquoi de ce souvenir. Comme toi, j'ai oublié. Pourquoi nier l'évidente nécessité de la mémoire ? Ecoute-moi, je sais encore : ça recommencera 200 000 morts, 80 000 blessés en 9 secondes, ces chiffres sont officiels, ça recommencera. Il y aura 10 00 degrés sur la terre, 1000 soleils dira-t-on."
3 comentários:
Gestos como o teu não deixam esquecer...
Isto fez-me pensar naquela poesia de Primo Levi, cujo 1º verso dá o título ao romance "Se questo è un uomo". Este é o "Canto di Ulisse" que Levi declamava no Lager, como apelo último à dignidade da sua condição humana:
"Considerate la vostra semenza:
Fatti non fosti a vivere come brutti
Ma per seguire virtute e conoscenza."
(Divina Comedia, Inferno, XXVI, 118-120)
Ainda a propósito de Hiroshima, sugiro-te um filme que é a adaptação de um romance de Marguerite Yourcernar, "Hiroshima, mon amour". Talvez gostasses de ver/ler, k... :)
s.
A conclusão do meu comentário anterior... :)
JAMAIS ESQUECER...
"Rien. De même que dans l'amour cette illusion existe, cette illusion de pouvoir ne jamais oublier. De même, j'ai eu l'illusion devant Hiroshima que jamais je n'oublierais, de même que dans l'amour….Comme toi, j'ai essayé de lutter de toutes mes forces contre l'oubli, comme toi j'ai oublié …Comme toi j'ai désiré avoir l'inconsolable mémoire, une mémoire d'ombre, de pierre. J'ai lutté pour mon compte, de toutes mes forces, chaque jour, contre l'horreur de ne plus comprendre du tout le pourquoi de ce souvenir. Comme toi, j'ai oublié. Pourquoi nier l'évidente nécessité de la mémoire ? Ecoute-moi, je sais encore : ça recommencera 200 000 morts, 80 000 blessés en 9 secondes, ces chiffres sont officiels, ça recommencera. Il y aura 10 00 degrés sur la terre, 1000 soleils dira-t-on."
Alain Resnais (1959, p&b) - "Hiroshima, mon amour"
o que eu estava procurando, obrigado
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